Sommaire général
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AGRICULTURE :LES MODES D'EXPLOITATION

AGRICULTURE

Les modes d’exploitation

Les méthodes de travail

Les cultures

L’élevage

ARTISANAT

Les artisans de l’argile

Les artisans du bois

Les artisans du bâtiment

Les artisans du métal

Les artisans du cuir

Les artisans du textile

Les artisans du vivre

Les exploitations sont nombreuses, mais de très faible étendue ; nobles, bourgeois et marchands, auxquels il faut ajouter certains prêtres ou ordres religieux et quelques ménagers, constitueront l’essentiel des gros propriétaires fonciers.

L’EXPLOITATION DIRECTE

L’exploitation personnelle et en régie directe permet de se passer d’intermédiaire ce qui offre de gros avantages. C’est pour cette raison que la majorité des exploitations ont multiplié leurs efforts pour y parvenir. Par exemple, Taupiac note que les 11/12 des fermes sont exploitées directement.

LE METAYAGE

Le métayage remonte probablement à l’occupation romaine. Voici qu’elles en étaient les conditions générales vers le milieu du XIXe siècle. Le métayer, ou lo bordilèr, fournissait la semence, et l’estive s’il s’agissait de métairies ou de domaines assis sur le sol fertile. Le propriétaire prélevait avant le partage une certaine quantité de grains et retirait ensuite sa moitié quitte d’estive. Le métayer se chargeait des bestiaux et des troupeaux du bailleur à la condition de les rendre de même valeur à sa sortie qu’à son entrée, pertes et profits se partageant à Parts égales. De nombreuses exploitations étaient dirigées de père en fils par d’honnêtes métayers demeurés malgré tout des associés fidèles et les loyaux. Une fois qu’il avait tout payé : la main d’œuvre, son maître, l’Etat et l’Eglise. Pour survivre, il était réduit à tricher. Ce travail si peu profitable sera déserté dans la seconde moitié du XIXe siècle.

LE MAITRE VALET

Dans le cas d’exploitation par maître valet, le propriétaire restait possesseur des animaux attachés à la métairie ainsi que les instruments et des outils et devait faire face à tous les frais de culture. Il recevait le quart des profits sur l’espèce bovine et la moitié sur les espèces ovines, porcine, les dondons, les oies et les canards.

L’ESTIVANDIER

C’est un ouvrier loué pour la saison d’été qui a la charge d’entretenir et de ramasser les cultures de la saison moyennant une part convenue avec le propriétaire. Il assurait tous les travaux de la moisson. Le prélèvement des grains tenait lieu de gages. Ce droit d’estive variait en beaucoup d’endroits. Dans certaines communes, on leur donnait une étendue de terrain à pelleverser pour cultiver du maïs et des haricots lesquels devaient être partagés entre eux et le propriétaire par moitié.

LE NOMADISME AGRICOLE

C’est le déplacement des ouvriers temporaires, jeunes en général, vers les métairies proches de leurs villages. Leur salaire variait en fonction de leur âge et du travail, de 10 francs à 450 francs.

L’ESPACE CULTURAL

LE MORCELLEMENT PARCELLAIRE

Au XIXe siècle, il y a un émiettement de l’espace cultural, ce qui frappe, ce sont les limites rectilignes de la plus grande partie d’entre elles dénotant un partage. L’orientation des parcelles était d’abord facteur du relief. Il y avait des obstacles dont il fallait tenir compte : chemin, cours d’eau, talus, plateaux. Il y avait des champs très étendus.

CHAMPS OUVERTS ET CHAMPS FERMES

L’individualisme qui émerge d’un tel morcellement ne doit pas faire oublier les contraintes de la vie communautaire très développée au Moyen-Age. Si le peuple s’efforça de la prendre en main, l’autorité du seigneur était toujours là comme cela apparaît dans les coutumes qui nous sont parvenues.

LA REPARTITION DES CULTURES

La répartition des cultures était fonction de la nature des terres : prairies, terres labourables, bois, forêts. Cette répartition des zones culturales apparaît bien sur le tableau d’assemblage des cadastres napoléoniens de la Lomagne gersoise

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