Sommaire général
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AGRICULTURE : LES METHODES DE TRAVAIL

AGRICULTURE

Les modes d’exploitation

Les méthodes de travail

Les cultures

L’élevage

ARTISANAT

Les artisans de l’argile

Les artisans du bois

Les artisans du bâtiment

Les artisans du métal

Les artisans du cuir

Les artisans du textile

Les artisans du vivre

Le travail manuel est progressivement remplacé par la mécanisation et les animaux de trait.

LES LABOURS

Le labour avec l’araire était le principal et presque le seul mode de préparation du sol.

LES SEMAILLES ET LES SARCLAGES

Hier comme aujourd’hui, les terres sur lesquelles les graines sont semées produisent en même temps des herbes qui nuisent à leur végétation. Les premières semailles, celles d’automne, concernaient d’abord le lin, le chanvre, le froment. Puis venaient les fèves et les pois. Ensuite étaient semés les céréales : blé avoine, orge, seigle. Au printemps, les vesces, les pois carrés et certains pois ronds se semaient. En avril, le maïs et les haricots sont semaient. On coupait l’herbe à la faux pour en faire des meules rondes.

LA MOISSON

La moisson était effectuée très souvent par fauchage, puis fabriquait des gerbes ficelées par des liens en blé, ou en seigle, mouillé. Cette opération s’effectuait très rapidement. Si le temps était mauvais, on faisait des tas de dix appelés garber. Si le temps le permettait, elles étaient immédiatement transportées sur l’aire. Cette manipulation faisait perdre de nombreux épis. Le peuple menu, après la moisson, s’affairait pour les ramasser.

LE DEPIQUAGE

L’action de dépiquer consiste à faire sortir le grain de son épi. Jusqu’en 1880, on battait avec un fléau, on enlevait la paille, puis on ramassait les grains. Enfin, pour débarrasser les grains de leurs impuretés, on procédait à deux dernières opérations : d’une part le vannage où on les jette en l’air pour enlever les impuretés les plus légères et d’autre part le criblage où on les passe dans un crible pour retenir les bons grains.

LE TRAVAIL DE LA VIGNE

On taillait la vigne à la fin février et en mars. Pour les vendanges, il y avait des vignes fermées et des vignes ouvertes. On coupait les grappes avec une serpe, que l’on mettait dans un cuveau où on les écrasait avec les pieds.

LE TRAVAIL DU CHANVRE ET DU LIN

Le lin et le chanvre ont été cultivé pour les besoins domestiques. Ils servaient à faire de la toile et des cordes. On les semait en novembre et on les arrachait à la Saint Jean. Puis on les faisait rouir dans une rivière pendant environ quinze jours. Ramenés à la ferme, on les séchait, battait, assouplissait et peignait. En fonction du peignage, on avait trois récoltes de qualité différentes qui servaient à faire des draps de qualité grossière, moyenne, la dernière était destinée à l’artisan textile qui effectuait un filage.

LE SOIN DES TERRES

L’ASSOLEMENT

On pratique l’assolement triennal depuis la Moyen-Age. Il était suivi dans les terres fortes, les coteaux argileux ou calcaires ; le biennal dominait dans les plaines siliceuses, dans les terrains légers dits boulbènes. L’un et l’autre étaient la condition obligatoire d’une agriculture sans capital et sans engrais.

LES ENGRAIS

Jusqu’en 1870, le fumier est le seul engrais, le chaulage était rare et couteux. Par contre, le marnage se pratiquait notamment dans les cantons de Lavit et de Beaumont.

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