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AGRICULTURE : L'ELEVAGE

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L’ELEVAGE BOVIN

 

La race gasconne composait la quasi-totalité du cheptel lomagnol jusqu’à la fin du XIXe siècle. Elle était originaire d’un métissage local de bovins d’origine très diverses effectué au cours du siècle, car le cheptel originel avait été pratiquement décimé par les épizooties des années 1774, 1775 et 1776.

Au cours du XIXe siècle, la race garonnaise, cantonnée jusque là dans la plaine inondable de la Garonne, se répandit en amont jusqu’à Valence d’Agen. Entrant ainsi dans les cheptels de Lomagne, elle se mêla à la race limousine, croisement qui donna naissance à la race de Quercy qui s’imposa rapidement comme supérieure.

Le cheptel bovin de Lomagne est le seul qui se maintiendra et ira même en progressant, prenant la place du cheptel ovin qui, lui, ne cessera de régresser.

L’ELEVAGE OVIN

Le cheptel ovin était très largement représenté en Lomagne jusqu’au début du XXe siècle. Les métayers disposaient fréquemment de 20 à 50 têtes de bétail. C’était le mouton de race gasconne, gros et grand, donnant beaucoup de laine mais peu de lait, qui était le plus répandu. Au XXe siècle, le cheptel ovin perdit les deux tiers de ses effectifs, concurrencé qu’il était par l’élevage bovin.

L’ELEVAGE CHEVALIN 

L’élevage du cheval a toujours été très développé en Lomagne. Doués de réelles qualités d’endurance et de vigueur, les chevaux de selles lomagnols étaient très appréciés. Cet élevage de type demi-sang anglo-arabe s’est longtemps maintenu sans variations sensibles. L’âge d’or de cette activité se situa dans les années qui précédèrent la Grande Guerre et durant lesquelles la demande militaire en chevaux de qualité fut forte. Par la suite, le cheval sera fortement concurrence par le développement des véhicules à moteur.

L’ELEVAGE PORCIN 

L’abondance de faînes et de glands a longtemps permis un élevage considérable de porcs. Nombre de fermes avaient une truie, voire deux ou trois. Pour chaque famille, le porc était admis comme une condition indispensable de son alimentation.

Au XIXe siècle, le développement de certaines cultures (maïs, pomme de terre, topinambour) entraîna une sédentarisation de cet élevage.

LA BASSE-COUR 

Dès le Moyen Age, poules, poulets et chapons se retrouvent dans toutes les rentes dans des proportions pouvant aller de 10 à 15 paires par métairies de 25 hectares environ.

L’élevage des oies était également très développé : on vendait les œufs, les oisons, les oies maigres et les oies grasses. Cette production s’est maintenue au fil des siècles jusqu’à prendre des proportions industrielles au milieu du XXe siècle.

Parmi les autres types de volailles, on trouvait le dindon, dont l’introduction semble remonter au XVIe siècle. Il était très populaire dans le canton de Lavit, au sein duquel les marchés de septembre leurs étaient réservés.

Les pigeons, sans être réellement domestiqués, étaient fidélisés à un pigeonnier dans lequel il venait pondre et couver leurs œufs. Par leur nombre, ils occupaient le second rang derrière les poules.

Enfin, il faut distinguer les pintades et les canards, dont les élevages restaient très marginaux.

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