LA VIE QUOTIDIENNE |
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LES LOISIRS
LES FETES:
La fête du saint patron de la paroisse se célébrait le dimanche suivant. Outre le bal, il y avait quelques attractions, des jeux. C’était une occasion d’inviter parents et amis. Au repas du soir, assistaient seulement les hommes, les femmes se contentant de servir.
Par réaction aux quarante jours d’abstinence imposés par l’Eglise, les trois qui précèdent le Carême devinrent des jours de liesse et même d’excès de licence, des jours gras. LA DANSE:On dansait toute l’année, excepté pendant la
période du Carême. Le rondeau était la danse la plus populaire et la plus familière ; un bal ne se
concevait pas sans rondeau. Le rondeau gascon est une danse très libre où une grande
latitude est laissée à l’improvisation. Pour le " rondeau
fermé ", deux pas étaient très connus : trois pas en avant suivis de
deux pas plus petits en arrière ou sur le côté. Trois pas en avant, arrêt sur le pied
gauche, la jambe droite détendue en avant de la jambe gauche ; le talon gauche se
soulève deux fois, imprimant un léger mouvement de balancement à la jambe droite. Pour
le " rondeau ouvert ", les danseurs se constituaient en rangées où
garçons et filles alternaient. Au fur et à mesure que les rangées étaient
constituées, elles avançaient lentement, les danseurs marquant le rythme d’un
balancement des bras, et devenaient les branches d’une grande rosace. Le branle est évoqué au XIXes. La ressegada est
une variété de rondeau qui consiste à faire un pas en avant et un autre en arrière,
légèrement plus court que le précédent. La correnta est une sorte de farandole. LES JEUX :
Il y avait le jeu de quilles de trois, de six et de neuf.
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