LA VIE QUOTIDIENNE |
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LA SANTE DE LA FETE SOLAIRE A CELLE DE LA SAINT-JEAN Le culte solaire, principale religion de la race méditerranéenne, sest perpétué jusquà nos jours, relayé par le christianisme. De la grande fête du soleil, les chrétiens en ont fait celle de la Saint-Jean, qui a continué à être célébré chaque années au solstice dété (23 Juin), les anciens feux sacrés devenant feux de joie. Dabord cérémonie religieuse avec bénédiction du par le prêtre, ils dégénéraient en fête profane. Grand purificateur le soleil était devenu le Dieu de la médecine. Aussi son successeur Saint-Jean, cest vu attribuer une partie de ses pouvoirs. LES PLANTES SALUTAIRES Imitant lanimal qui trie parmi les plantes que la nature a mis à sa disposition, lhomme a lui aussi utilisé sa médicamentation naturelle. Lapplication de sangsues ou la pratique des saignées étaient courantes. Un coin du jardin était réservé à certaines plantes médicinales qui ne croissaient pas dans la nature. Par exemple, on cultivait la menthe poivrée, la tanaisie, larmoise et la sauge MEDECINE ET CHRISTIANISME Dès le début de lère chrétienne on avait admis que les apôtres avaient la faculté de guérir les maladies par lapposition des mains et des saintes huiles. Lancien cultes des pierres, des arbres et des sources se transforment en culte des Saints. La demande restant la même : la guérison ou à défaut un soulagement du mal. LA MEDECINE LAIQUE
Le " moine-médecin " soignait les religieux et les malades venus de lextérieur dans lhôpital. Il préparait lui-même ses remèdes à base de plantes.
Les médecins pratiquaient la chirurgie. APOTHICAIRES ET PHARMACIENS Vers le XIIe siècle, considérant le travail manuel comme indigne deux, les médecins abandonnèrent la confection des médicaments aux épiciers dont certains se spécialisèrent et prirent le nom dapothicaires. Les apothicaires confectionnaient les médicaments pour les médecins. LES MALADIES : Jusquà la fin du XVIIe siècle, trois maladies font rage en Lomagne. Ces trois fléaux ont décimés une partie de la population.
LES ETABLISSEMENTS HOSPITALIERS Tenu par des gens déglise, les hôpitaux se chargeaient de subvenir aux besoin des nécessiteux. A lorigine, les hôpitaux navaient pas la forme administrative quon leur connaîtra plus tard. Il avaient un guichet, à la fois bureau de bienfaisance et dispensaire. Puis, peu à peu, grâce aux dons et aux legs, le bureau devint une maison où lon installa par la suite des lits permanents à la disposition des malades indigents. Les hôpitaux furent pris en charge par les communautés, mais les religieux continuèrent dassurer les soins. |
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