LA VIE QUOTIDIENNE |
|||
LHABITAT Lespace habitable Le mobilier LE QUOTIDIEN LA CULTURE POPULAIRE |
LES COUTUMES ET LES TRADITIONS DU BERCEAU A LA TOMBE: La coutume a un certain aspect pratique lié à la vie, alors que pour la mort, il nest question que de Au-delà, de lirréel.
Autrefois, lorsque les accouchements se pratiquaient à la maison, quand la mère sortait pour la première fois après la naissance de son enfant, elle mettait une tuile canal sur la tête et allait à léglise se faire bénir.
La veille de la noce, les garçons et les filles dhonneur préparaient la jonchée, profusion de fleurs et de feuilles répandues sur le passage des futurs mariés. Ceux-ci allaient à léglise sur le même cheval ou dans une voiture découverte quon leur avait prêtée. Loffice terminé, le retour à la maison nétait pas sans obstacles. Il y avait lusage de la sèga (la haie) qui consistait à barrer la route au cortège avec des ronces et à ne laisser la voie libre quaprès le versement dune offrande. Au cours du repas, une cuisinière passait avec un plat pour demander létrenne en entonnant la chanson dusage. Si quelquun refusait de payer, elle lui griffait le visage avec une ronce. Tard dans la nuit, quand les mariés étaient au lit, on leur portait le tourrin, assez poivré en général. LES COUTUMES RELIGIEUSES: Sous lAncien Régime, chaque profession organisée avait son saint patron. Plusieurs saints étaient invoqués autrefois pour la protection des bêtes et des récoltes.
Saint Blaise était invoqué comme protecteur des laboureurs. Au point de vue local, cest à Pordiac quest le berceau de ce culte. Plusieurs jeunes gens parcouraient la campagne, recueillant du blé ou de largent pour acheter les pains bénits.
Dans les paroisses de Lomagne, le matin de ce jour, on menait tout le bétail et les chevaux devant les portes des églises afin quà lissue de la messe célébrée pour la conservation des animaux, les prêtres les bénissent et leur obtiennent, par lintercession de saint Roch, la protection divine.
Instituée vers lan 470 par saint Mamert, évêque de Vienne en Dauphiné, cette fête avait pour but dattirer sur les champs la bénédiction du ciel. Elle consistait en prières publiques et en processions dans la campagne qui précédaient lAscension.
On peut considérer que cest une coutume mi-religieuse, mi-profane. Il y avait une quête que lon faisait à travers bourgs et campagnes en demandant des subsides pour confectionner le gâteau de Noël que lassistance se partagerait à la messe de Minuit. On prévoyait aussi un supplément pour un repas en commun que terminait toujours un bal.
Larbre de mai était celui que lon plantait devant la maison du seigneur ou des personnages importants. Plus tard, cela prit un sens différent. Le prétendant plantait un arbre, généralement un peuplier, devant la porte de sa bien-aimée et lui chantait une aubade. Nous nous souvenons par contre du mai, un peuplier orné de deux drapeaux perçus de loin, que lon plantait chez le maire et ladjoint après lélection.
Lorsque les ouvriers avaient achevé une construction et que la maison était bien nette, le propriétaire leur offrait un repas auquel on donnait ce nom. Dune manière générale, cela signifiait : lachèvement de
A la fin des travaux de la moisson et plus ordinairement après que les gerbes avaient été mises en petit tas, les estivandiers étaient dans lusage doffrir au propriétaire un bouquet composé des plus beaux épis, entrelacés de fleurs, sous forme de croix. A son tour le propriétaire, lorsquil était satisfait, pouvait donner un pourboire, en nature ou en argent. Ce don servait à faire une petite fête appelée palhada.
Entre voisins, à la décuvaison, on soffrait une bouteille de vin nouveau.
Lorsquune bête était accidentée et nécessitait dêtre abattue, on faisait appel à un boucher pour la saigner et la débiter. On avertissait tout le voisinage et chacun se faisait un devoir de venir acheter un morceau de viande qui était dailleurs livré à un prix inférieur à celui du commerce local. |
||